Freckle wars

Ecstatic Sunshine

par Jérôme Florio le 31/12/2006

Note: 7.0    

Matthew Papick et Dustin Wong ont-ils des puces, pour gratter frénétiquement comme ça ?

Les deux gratteux en provenance de Baltimore alignent douze histoires sans paroles, nerveuses et tranchantes, avec la cruauté candide des enfants qui arrachent les pattes des mouches. A la télé, cela ferait un bon générique pour un "Chapi-Chapo" trash. Le rock moulinette, buté et concassé, un peu "nerd" d'Ecstatic Sunshine en fait le cousin de quelques groupes que fait tourner ici l'association Disco-Babel : Agaskodo Teliverek, Laurence Wasser, Le Club des Chats… En premier lieu, ils partagent une fixette bizarre sur les chats. Ensuite, le langage est banni au profit d'un fun primitif, sans position d'accord classique - en cela ils sont beaucoup plus "art brut" que le groupe anglais du même nom... Du punk-croquette frais et concis !