| | | par Francois Branchon le 15/11/2013
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| Ah ce disque, "The rock machine turns you on", que publie CBS au printemps 1968 ! Un album sampler comme on disait en anglais, collection de titres vendue à bas prix (9,90 F, le prix d'un 45 T !), destinée à faire connaitre les groupes que la compagnie venait de signer à la pelle. C'est grâce à cette machine magique (cf la pochette ci-dessous) qu'on fit connaissance dans la Drôme avec les Zombies, Spirit, Peanut Butter Conspiracy, Roy Harper, Electrig Flag, Tim Rose et... cet Elmer Gantry's Velvet Opera, dont l'excitant "Flames" servait de point final à la face B. Faute de parution française, on n'alla jamais plus loin avec Elmer Gantry, on ne connut jamais ici en France l'album éponyme paru fin 67 dans le monde anglo-saxon, et le Velvet Opera resta à jamais résumé à un unique morceau.
Cherry Red, via son sous-label Grapefruit (dédié au psychédélisme
délicieux), réédite aujourd'hui cet album un peu barré et solitaire - le groupe se sépara peu après - qui sonne parfois comme les Yardbirds, démarre en trombe avec le moodybluesy burné "Mother writes", vire au baroque ou à la déjante acide et finit par atterrir dans un garage américain avec ce "Flames", à intercaler dans votre compil perso entre "Talk talk"
de Music Machine et "Fais attention" de notre Ronnie Bird national.
Patchwork merveilleux et émerveillé, "Elmer Gantry's Velvet Opera" mérite sans conteste le statut de Trésor caché.
ELMER GANTRY'S VELVET OPERA Flames (Audio seul)
La machine à fantasmes
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