Casually dressed and deep in conversation

Funeral For a Friend

par Oli le 31/12/2003

Note: 9.0    
Morceaux qui Tuent
Escape artists never die


Après une démo fracassante ("Between order and model") et un maxi annonciateur d'un album excellent ("Four ways to scream your name"), Funeral For a Friend sert (enfin) son premier album : "Casually dressed and deep in conversation".

Bel artwork, jolies photos des beaux gosses anglais, son d'une noire propreté indécente (merci Colin Richardson) et compos imparables, FFAF a de quoi rendre jaloux un sacré paquet de zicos en mal de riffs affolants, de mélodies accrocheuses et de potentiel de réussite mettant à genoux les directeurs artistiques les plus regardants. Cette galette flirte donc avec la perfection, les douze titres sont autant de tubes en puissance, impossible de ne pas tous les adorer, richement construits, ils sont simples à écouter, les mélodies s'imposent d'elles-mêmes, l'auditeur est transporté, même quand la batterie matraque les fûts ("Storytelling") et que les guitares crachent des accords saignants ("Rookie of the year"), le chant clair de Matt guide, rassure, donne quelques coups au passage mais sa clarté, son ton, son rythme dirigent la manœuvre avec brio ("Moments forever faded").

Avec The Blueprint, Fony et FFaF, les britanniques ont certainement repris la main sur le rock, une nouvelle ère a bel et bien débuté. Savourons ces moments de grâce... et osons penser qu'ils n'ont pas encore atteint leur plénitude...