| | | par Julien Azuar le 18/09/2002
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| D'accord, le premier - et seul véritable - album du groupe énigmatique produit par Dan the Automator était un bon album. Son succès fut donc mérité, mais cela justifiait-il toutes ces opérations marketing sous couvert de "concept Gorillaz", ces imports japonais, ces remixes moitié bidon compilés sur des piles de maxis ? Pas sûr, après tout, nous ne sommes pas tous collectionneurs... D'où une légitime méfiance à l'arrivée de ces remixes dub. Un dub en pleine explosion - surtout en France - presque à la mode, et Gorillaz, presque plus à la mode. Alors, quelques petits accords ajoutés en contretemps, un peu d'écho, de phaser et une poignée d'autres effets pour revendre un album déjà vendu ? Hé bien non ! Cet album ne ressemble plus du tout à l'original. Les morceaux ont été déstructurés, restructurés, réinstrumentés, triturés et restitués par les excellents Space Monkeys, qui auraient dû signer cet album de leur unique nom. Du dub électro qui sonne roots, trippant, varié et non lassant, bourré d'effets et pourtant humain, du bon dub comme on en trouve très peu. Des morceaux très lents ("Tomorrow comes today", "Starshine"), plus rapides ("5/4"), planants ("Punk"), des invités prestigieux (U Brown sur "Slow country"), une section cuivre très présente, pour une énorme surprise. Qui donne presque envie d'acheter tous les produits dérivés Gorillaz...
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