| | | par Igor Wagner le 25/08/2000
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| A l'époque de son premier album en solitaire ("The sky is too high" en 1998), le guitariste de Blur prétendait ne pas savoir jouer. Ses chansons d'alors, du Syd Barrett électrifié de chambre de bonne, infirmaient plutôt ce masochisme. Aujourd'hui, avec "The golden D" (un accord de Ré qui lui semble fétiche), la phrase prend sa vraie dimension ! Que dire de cette collection de morceaux de guitare hardcore, sinon qu'elle fait furieusement penser à une crise d'adolescent boutonneux qui découvre entre deux riffs joués à fond les effets que peuvent causer tous les autres petits boutons de l'ampli et des pédales (les intermèdes vaguement "atmosphériques" absolument consternants de l'expérimental "Oochy woochy"). Les inconditionnels retrouveront deux reprises de Mission Of Burma et une ode à Jamie Thomas le skateboarder préféré de Coxon.
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