100 broken windows

Idlewild

par Francois Branchon le 20/05/2000

Note: 7.0    

Il faut passer sur l'impression laissée en ouverture, où le chanteur Roddy Woomble s'applique à se cloner en Michael Stipe écossais (phrasé et sonorités très R.E.M. sur les trois premiers morceaux). La suite justifie d'avoir patienté, installant le quatuor Idlewild (guitare-basse-batterie + chanteur) d'Edinburgh comme un groupe énergique et carré, aux guitares dominantes, cousin des précurseurs hollandais Rousers, et qui, s'il semble connaître son histoire grunge sur le bout du médiator, contrôle parfaitement sa puissance et sait l'emmener vers des horizons plus pop, avec de belles explosions aux mélodies soignées et aux vocaux tranchés ("Listen to what you've got", "Actually it's darkness", "Quiet crown"...). Une ballade aux réminiscences Smiths, "The bronze medal", met le point final à ce deuxième album, réussi.