A force that cannot be named : the Jack Downing anthology

Jack Downing

par Francois Branchon le 20/12/2012

Note: 8.0    

Jack Downing était américain, mais il fit le prophète en Suède, où il émigra en 1963. Avec sa gueule de hobo céleste à la Roger McGuinn, pas étonnant que le folk de son pays natal lui ait collé aux basques tout au long d'une carrière jalonnée de reprises (Dylan, Tom Paxton, Jesse Winchester, Jimmy Bryant, Merle Haggard, Hoyt Axton...) mais pas que...
Elle démarre en 1965 avec The Other Side, un combo folk-rock monté avec des autochtones qui se fait connaître avec un "Like a rolling stone" foisonnant, et se sépare quatre ans plus tard en 1969 avec deux réussites, l'enlevé folk-rock "Open the door Richard" et la reprise du standard du Kingston Trio, ce "Greenback dollar" écrit par Hoyt Axton que Downing enrobe de rock à la Creedence (alors au sommet de leur influence) et dont il rend une copie bien foutue et accrocheuse.
Quand il signe ses morceaux, Jack Downing fait parfois penser au folkeux grande gueule Tim Rose ("A force i cannot name" et son solo de guitare torturé et lourdement psychédélique) ou aux groupes "consistants" de l'époque, Blood, Sweat & Tears ou Chicago ("Pretty miss Mike").
L'anthologie que propose les Anglais de RPM frôle l'intégrale, avec les singles des débuts, l'album "Now and then" de 1970 au complet et quelques titres live à la télévision suédoise en 1971, occasion - évidemment - d'une reprise lourde de "Greenback dollar", dont on adore décidément sa version.




JACK DOWNING & The OTHER SIDE Greenback dollar (TV Suédoise 1969