When the haar rolls in

James Yorkston

par Jérôme Florio le 06/11/2008

Note: 6.5    

James Yorkston fait dans la dentelle : du folk fin, parfois baroque (le clavecin de "B's jig" en ouverture), qui partage avec Lambchop un aspect faussement statique. Tout est très équilibré, du chant parlé-chanté de Yorkston parfois accompagné d'une voix féminine, à ses textes dans lesquels la nature tient une grande place (Yorkston natif d'une région rurale en Ecosse). Les discrets et nombreux arrangements (instruments - parfois très roots comme le fiddle sur "Tortoise regrets hare" -, ou électroniques) construisent une dense tapisserie sonore, brumeuse et enveloppante. Mais les motifs se répètent, et on se dit que tout cela tombe trop juste, dans un excès de pointillisme à la limite de l'auto-contemplation.