Lonely girl

Julie London

par Francois Branchon le 12/05/2007

Note: 9.0    

"Torch songs" : chansons d'amour (perdus ou impossibles), en général éplorées, bâties sur des structures jazz ou blues...

Malgré avant elle Billie Holiday (qui avait fait se précipiter les hommes dans l'Hudson River avec "Gloomy sunday"), on a, touche glamour aidant, attribué leur maternité à Julie London en 1955. "Lonely girl" est son deuxième album et elle y distille les mêmes poisons : abandons, désespoir, confidences sur canapé, voix susurrée sur oreiller. Juste, tout juste soulignée par la guitare du jazzman Al Viola (ça devait arriver), Julie London invente l'érotisme torridement soft, la sensualité d'une voix avant évanouissement. Incomparable.