| | | par Christophe Nicolaïdis le 29/12/1999
| Morceaux qui Tuent
The corridors of sport
A t-shirt of non-hair
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| Une musique électronique totalement à contre-courant. Ces gens-là font pan dans le mille en donnant ses lettres de noblesse à une sorte d'électro kitsch totalement déjanté. Même si les instruments sonnent comme des jouets Bontempi, la musique est de haute qualité sonore, grâce à des effets très élaborés, un travail de studio étonnant qui mélange airs d'opéra et voix proche d'un Dark Vador fatigué, des saturations étranges genre Mr Oizo sous amphétamines. Un joyeux bordel organisé, les premiers pas d'une dance tellement électronique qu'elle en devient organique. Originaires de Mulhouse (plusieurs disques à leur actif sur les labels Lo-Fi, Orgasm et Tinseltone), KG sent l'underground à plein nez : leurs prestations scéniques commencent par deux morceaux en play-back ! Si les débuts de morceaux se ressemblent un peu (airs d'opéras avec bruits pris sur le vif), les suites développent des influences aussi variées que Vangelis, du vieux funk électro, des beats progressifs, du Kraftwerk pur jus ou des ritournelles-thèmes de films SF. "The tatamy cissy" joue sur les excès d'un genre avec une démarche proche des recherches sonores de la musique concrète et arrive à faire danser nos cortex déjà surchauffés par tant d'à propos artistique. De drôles d'oiseaux qui planent plutôt haut ! (Précision d'importance : cet album est à écouter au casque).
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