Once upon the blues

Larry Garner

par Francois Branchon le 23/05/2000

Note: 4.0    

D'entrée le blues de Larry Garner est séduisant, avec "Where blues turn black", une composition au regard en biais vers le rhythm and blues et la rythmique mid-tempo fluide que les batteurs se régalent à pousser (comme un Robert Cray ou un Graham Parker venu de la pop anglaise le faisaient avec bonheur) : guitare en accords, orgue Hammond discret, mais hélas, dès le deuxième titre, la flamme vacille et Garner plonge dans un blues archi-classique entendu des millions de fois. A de trop rares exceptions ("Virus blues"), il va quitter le classicisme banal pour revenir à son excitant style de départ. Le problème de Garner est d'autre part sa voix, pas vraiment à la hauteur. Un déroulement donc hyper convenu, avec l'inévitable morceau lent "héroïque" ("I ain't the one", prétexte à une démonstration de guitare par ailleurs pas franchement exceptionnelle) et la confession finale acoustique ("Nothing but life").