| | | par Jérôme Florio le 07/01/2008
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| Quand on se revendique "menteurs", c'est que l'on se croit habile dans l'art de la dissimulation. Et en effet, c'est le cas de ce groupe new-yorkais qui sur son quatrième disque noie les mélodies sous un épais brouillard toxique. "Liars" nous prend la main façon clé anglaise pour une balade sympa entre la crypte et le garage, en passant par l'hôpital psychiatrique : guitares obsessives au fond du mix, rythme martial, claviers froids, chant apeuré et névrotique - le tout utilisé comme un instrument chirurgical pour jouer au docteur Maboule avec les compositions. Mais derrière cet écran de fumée, au fond pas grand-chose, sinon une manière d'en rajouter un peu trop sur le côté bizarre et camisole de force.
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