The new sound of venezuelan gozadera

Los Amigos Invisibles

par Julien Azuar le 14/02/2001

Note: 9.0    
Morceaux qui Tuent
El disco anal


Alors que le funk 70's, comme le reggae il y a cinq ans, refait surface au gré de compilations de titres rares, de trop rares jeunes groupes profitent finalement de cette nouvelle vague pour proposer du neuf. Il semblerait que Jamiroquai ait le monopole de cette nouvelle soul, tout au moins médiatiquement. Car ce sextet vénézuélien (deux albums à son actif) a un niveau et une énergie largement à la hauteur de la star internationale. Mélangeant gros funk ("Ultra-funk"), électro-funk new yorkais estampillé années 80 (Arto Lindsay est d'ailleurs invité), house à la française ("Mi Linda"), disco ("Groupies", "Sexy"), salsa ("Cha-chaborro"), passages lents assez cool, voire langoureux ("Otra vez", "Cachete a cachete"), morceaux instrumentaux ("Las lycras del avila") ou chantés dans un espagnol bien bourrin ("Quiero desintegrar a tu novio"), percussions et synthétiseurs 'vintage', le résultat, bien que décousu car hétérogène, et entrecoupé de délires incompréhensibles, est très enjoué. Los Amigos Invisibles toucheraient à coup sur le grand public s'il passaient à la radio. Espérons pour eux que l'oreille d'un programmateur moins décérébré que la moyenne tombe sur eux. Vous dites ? C'est pas demain la veille ?