Serpentine prison

Matt Berninger

par Jérôme Florio le 02/03/2021

Note: 4.0    

Pour son premier disque en solo, on pouvait attendre du chanteur d’un groupe influent comme The National autre chose que de la paresse. Matt Berninger croone sans élan, la voix pâteuse, sur des accompagnements qui se veulent classieux mais qui s’égarent dans la facilité (l’harmonica sur "Silver springs", sérieusement…). On lève un sourcil quand on entend un orgue Hammond : "Serpentine prison" est produit par le vétéran Booker T. Jones (Booker T. & the M.G.’s, groupe emblématique du rhythm & blues Stax). Le deuxième titre "Distant axis" sonne déjà comme un générique de fin. En effet il ne se passe pas grand-chose par la suite, l’impression d’entendre toujours la même chanson, comme dans le film "Un jour sans fin" (Harold Ramis, 1993). Sauf qu’il n’y a ni marmotte ni Andie MacDowell. Du coup on s’ennuie ferme et on quitte la salle.



MATT BERNINGER One more second (Clip 2021)