| | | par Logan le 24/05/2012
 | Morceaux qui Tuent
Ace of spades
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| La supra légende Lemmy ne s'est jamais embarrassée de qualifier sa musique. Comme il aime le rappeler au début de chaque concert "We are Motorhead. And we play rock'n'roll". "Ace of spades" n'échappe pas à la règle et va même lui donner ses lettres de noblesse.
Le déclin du hard rock traditionnel va pousser au début des années 80 certains groupes anglais à muscler leur jeu. Motörhead joue vite et fort mais avec une technique irréprochable. Motörhead est LE leader de cette mouvance transitoire qui influencera les scènes Thrash et Speed Metal jusqu'a aujourd'hui. Pourquoi leader ? Parce que cela fait déjà depuis 1977 que Motörhead crible les oreilles à la mitrailleuse.
"Ace of spades" est un pur produit rock shooté à l'adrénaline. Par rapport aux précédents "Bomber" et "Overkill" la vitesse, notamment à la batterie est au rendez vous et c'est ce qui fera émerger cet album au milieu de la discographie de Motörhead. Ça joue gras, fort et puissant. Le bombardement d'une musique qui fleure l'authenticité sans compromis. Le rebelle "Jailbait" rappelle les grandes heures d'Alice Cooper, un clin d'oeil aux innombrables groupies ("The chase is better than the catch") et une rythmique plus lourde pour "Shoot you in the back". L'album se conclue sur une rafale brutale expédiée en 2:38 ("The hammer").
La claque qui fait passer "Ace of spades" du génial au légendaire est le titre éponyme. Une tornade est un résumé prophétique des 30 ans à venir de la carrière de Motörhead : "I don't wanna live forever ... and don't forget the joker ". Tout est là en quelques mots. Non Lemmy ne veut pas vivre pour l’éternité ... Mais il pourrait bien vivre jusqu’à l’éternité moins un jour.
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