Gedida

Natacha Atlas

par Francois Branchon le 13/09/1999

Note: 7.0    
Morceaux qui Tuent
Mon amie la rose


Dans le registre de synthétiseurs-violons et des lignes de drum'n'bass, le nouvel album de la multi-culturelle Natacha Atlas arrive chargé de "shaabi", ce blues arabe que l'égyptienne d'origine manie avec délicatesse. Une musique de parfait mélange entre tradition nord africaine (les structures sophistiquées, les violons, les violoncelles...) et sons de drum'n'bass occidentale (Natacha Atlas, née à Bruxelles, passée par Northampton, est aussi la chanteuse de Transglobal Underground). Son album débute par un coup de tonnerre : la reprise en français de "Mon amie la rose", la plus délicate des chansons de Françoise Hardy, enregistrée en 1964 pour l'album dit "de la caisse". Un morceau qu'on imaginait inséparable de son arrangement ténu et fragile, qui en sort transfiguré, revitalisé, formidable mise en bouche pour la suite d'un disque, bien dansant et par moments assez habité ("Mistaneek", "Bahlam").