No rest for the wicked

Ozzy Osbourne

par Jean-Louis Schell le 30/09/2002

Note: 6.0    
Morceaux qui Tuent
Crazy babies
Tattooed dancer


En 1988, après avoir usé et abusé de pas mal de guitaristes, Ozzy rencontre le jeune (21 balais à l'époque) Zakk Wylde. Celui-ci s'avère être LE guitariste qui convenait à Ozzy. Il n'en a d'ailleurs pas changé depuis. Cette réédition s'avère cruelle à l'écoute, aussi superficielle que possible : le Zakk en question collectionne les clichés de jeune homme plein "d'hardeur", avec solos survitaminés et chiants, et astiquages de manche façon Van Halen. Tout cela bouffe une bonne partie des chansons qui pourraient être bien plus abordables si elles faisaient montre d'un poil de plus de sobriété. Bien sûr "sobriété" n'a jamais été le maître mot del'Oz, on le sait, le titre "Demon alcohol" en témoigne si besoin était. Pour contrer le tout, heureusement, la voix d'Ozzy, qui n'a pas changé depuis le Sabbath, rattrape pas mal de choses. En résumé : comment un guitariste peut ficher en l'air un bon album. "Mon Diable, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font".