7 Park avenue

Pete Ham

par Francois Branchon le 01/07/1998

Note: 9.0     
Morceaux qui Tuent
Just how lucky we are


Badfinger, groupe protégé de Paul McCartney (qui les signe sur Apple) vit de ses petits succès (surtout aux USA) entre 1970 et 1975. Des chansons "d'esprit Beatles" mais n'atteignant pas l'inoubliable. Seulement Pete Ham, son chanteur, est un passionné qui enregistre dans sa maison-studio tous ses efforts solitaires, des morceaux le plus souvent assez intimistes. Une partie de ces bandes, devenues mythiques car jamais publiées (non conformes à la norme Badfinger), voit enfin le jour grâce au label Rykodisc (déjà auteur de l'intégrale Nick Drake). 18 morceaux, du plus ancien de 1968 au plus récent de 1975, quelques jours avant que Pete Ham ne décide de se pendre. Un album de vraie pop anglaise, lumineuse, fruit de la recette éternelle que connaissent aussi les Bowie (à ses débuts), Ray Davis (des Kinks) ou Michael Head... Sublime de simplicité.