| | | par Francois Branchon le 01/06/1998
| Morceaux qui Tuent
Street fighting man
Man of constant sorrow
Dirty old town
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| Rod Stewart nous gonfle depuis longtemps, avec ses pantalons moule-burnes de velours rose, ses escarpins jaunes et ses disques chiants. Seulement l'homme a eu une vie antérieure, de 1965 à 1975, au cours de laquelle il fut le meilleur chanteur anglais (allez, ex-aequo avec Eric Burdon et Van Morrison !), au sein de Steampacket d'abord, du Jeff Beck Group ensuite, des Faces et sous son propre nom. Sorti en France sous le titre "The Rod Stewart album", avec une pochette différente, "An old raincoat won't ever let you down" est le premier solo de Rod Stewart après son départ des Faces. L'inspiration est la suite logique de sa période Jeff Beck Group : une voix, LA voix, unique, au service du blues. Trois pics impressionnants : une cover rapeuse des Rolling Stones ("Street fighting man"), une version poignante du classique country-blues américain "Man of constant sorrow" et le traditionnel anglais "Dirty old town" (que reprendront les Pogues quelques années plus tard ). Du grand art.
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