1974 : deux
tendances dégénératives du rock, le progressif et le glam tiennent
le haut du pavé. Il fallait bien que des Anglais se piquent
d'accoupler la pompe sophistiquée des premiers et l'arrogance plumes
dans le cul des seconds. Ainsi naquit le duo de pop synthétique
Seventh Wave, formé d'un claviériste, Ken Elliott et d'un
percussionniste, Kieran O’Connor, tous deux ex du confidentiel
groupe psyché-rock Second Hand.
Ce premier album
parait en 1974, très produit et arrangé (les synthétiseurs
règnent), souvent bourré d'emphase, alternant des passages se
voulant classique et de longues chansons aux vocaux stridents et
aigus (comme chez Supertramp).
A l'écoute
aujourd'hui plus de quarante ans plus tard, l'album tient encore la
route et on pense pêle-mêle à Genesis période Peter Gabriel
("Fail to see"), Be-Bop Deluxe ou mieux, Todd Rundgren
époque "Wizard" pour le style de la production.