| | | par Damien Rupied le 22/09/2005
| Morceaux qui Tuent
Aquela rosa
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| Avec son tatouage "Forro" sur l'avant-bras, Silverio Pessoa met d'entrée de jeu cartes sur table. Son truc à lui c'est donc le forro, cette musique traditionnelle du Nordeste brésilien, popularisée en son temps par le grand Luis Gonzaga. Le forro met l'accordéon en avant, et on en trouve effectivement de beaux exemples dans ce disque aux rythmes étourdissants.
Comme son titre l'indique, il s'agit de la musique des champs de canne à sucre, comme le blues est celle des champs de coton. Musique de travail, musique de douleur, mais aussi de rites, cérémonies et autres fêtes, il s'agit d'une musique-racine. Qui n'en prend pas moins des accents modernes avec Silverio Pessoa. Le disque est ainsi construit selon une progression intéressante : de la tradition la plus pure vers des rythmes plus urbains introduisant guitares électriques et DJ.
Un artiste à découvrir pour qui apprécie Lenine, Naçao Zumbi ou Mestre Ambrosio.
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