| | | par Julien Azuar le 13/09/2001
| Morceaux qui Tuent Gaïa
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| Un autre groupe (comme Niominka Bi, le mois dernier) qui relève le niveau de la scène reggae hexagonale : Sons of Gaïa, basé à Marseille et superactif depuis sa formation il y a quatre ans (déjà deux maxis autoproduits "Sons of Gaïa" en 1999 et "Reggae roots Nyabinghi" en 2000). Ils sortent aujourdhui leur premier album, lui aussi autoproduit. C'est un hommage aux grands disparus du reggae, Augustus Pablo, Dennis Brown, Count Ossie, Bim Sherman, et cela sentend. La voix sans prétention du chanteur Elvas, qui officie plus souvent en anglais qu'en français (serait-ce là le secret du bon reggae français...?), sert des textes très roots, sur des riddims originaux et teintés de mélodica ("Mother nature") qui tendent parfois vers le dub ("Ruff than tuff"), le reggae instrumental (le magnifique "Gaïa") ou la grounation ("Men of Johnson town music club"). Rien à déplorer ici, si ce nest la rareté de tels groupes dans notre pays (une sombre impression de se répéter...). |
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