| | | par Francois Branchon le 24/09/1999
| Morceaux qui Tuent
What went wrong
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| Eau dans leur Guiness ? Savoir-faire ? Maturité ? La fureur d'antan de Supergrass laisse place à un rock posé et bien foutu, mais calibré sans prise de risques et le petit jeu des comparaisons avec les glorieux ancêtres modèles peut aller bon train : Supertramp pour les pires moments, le flamboyant Pink Floyd des débuts ("Aeon and born again"), Beach Boys (période "Smiley smile" et "Pet sounds") dans les harmonies ensoleillées de "Shootover hill's", Rolling Stones (période "Let it bleed") sur le même "Shootover hill's", le Bowie période Ziggy sur l'à peine déguisé "Jesus came from outer space" et bien sûr les maîtres vénérés, les Beatles : leur "Beautiful people" chanté par le bassiste Mickey Quinn est leur petite "Ballad of John and Yoko" à eux ! Mais bien sûr, Supergrass n'est pas les Beatles (qui le pourrait ? ), et s'ils sont ceux qui s'en approchent le plus, et si cet album sent la facilité d'un groupe qui applique les bonnes vieilles recettes, ce n'est pas très important. Reste juste le plaisir simple de se le passer entre les oreilles.
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