| | | par Francois Branchon le 13/12/2004
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| Réponse australienne à Procol Harum et aux Moody Blues, valeurs étalon des chansons léchées un rien sophistiquées, Les Bee Gees, trois frères et deux potes, firent avec "Massachussetts", mélodie simple et bien tournée, un joli carton en novembre 1967. Ils signèrent jusqu'en 1972, sur le chemin d'une extinction programmée, de beaux albums de chansons, parfois conceptuels ("Odessa"), parsemés de tubes jamais vulgaires. Puis horreur en 1975, réincarnés en pourvoyeurs de soupe de paillettes, voix de castrats et chemises ouvertes sur torses velus, les trois frères Gibb (seuls cette fois) touchent le jackpot en signant la BO du blockbuster disco "Saturday night fever" (navet qui lança Travolta) au titre choc "Staying alive".
Cette compilation, abusivement nommée (les Bee Gees n'ont eu que deux seuls titres numéro 1, "Massachussetts" et "I gotta getta message to you") connait évidemment une ligne de démarcation : huit titres pour la première vie, parmi lesquels "Massachussetts", "Words", "I started a joke", "I've got a message to you" ou le très beau "Lonely days"... mais sans hélas "Holiday", "New York mining disaster 1941" ou "Marley put drive", et onze autres pour la seconde période, titres déjà difficilement supportables à l'époque, alors aujourd'hui...
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