| | | par Francois Branchon le 25/01/2001
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| L'apogée commerciale des Doobie Brothers, des californiens qui aimaient la cigarette qui fait rire au point d'en tirer leur nom, remonte à la fin des années 70, lorsque le chanteur Michael McDonald, une des meilleures voix de soul blanche, arrivé en 1976, les emmène vers les sommets du rock mainstream avec les hits "Takin' it to the streets" ou "What a fool believes", plongeant aux oubliettes le joyeux et débordant country-rock d'avant, celui des "Jesus is just allright" ou "Listen to the music". Premier album studio depuis 10 ans, "Sibling rivalry" voit le retour de deux membres originaux, Tom Johnston et Patrick Simmons, redonnant un peu de vie au cocktail Fm californien rock-folk-soul, marque de fabrique de la maison. Sans Michael McDonald, parti solo, les Doobie auront du mal à retrouver ce genre de sommet, même si les cabots peuvent encore gentiment mordre (l'acoustique et doucement funky "People gotta love again" et le murmuré "Angels of madness").
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