French TV performances 1967 - 1978

The Moody Blues

par Francois Branchon le 22/12/2017

Note: 8.5    
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Les Moody Blues aimaient la France, qui le leur rendait bien, et très nombreux furent chez nous leurs passages Tv, aussi bien dans les émissions grand public que dans d'autres plus pointues.

Cela commence en 1965 (premier des quatre Dvd), sous la première mouture du groupe, combo soul-blues-rock, autour du chanteur Denny Laine, avec un répertoire largement pourvu en reprises.

La deuxième mouture est celle du grand départ, avec les arrivées simultanées en 1967 du bassiste John Lodge, et surtout du guitariste-chanteur-auteur-compositeur Justin Hayward qui va donner au groupe sa nouvelle et définitive direction grâce à ses compositions hors pair ("Nights in white satin" d'emblée tube mondial, "Tuesday afternoon", etc...). Les Dvd 2, 3 et 4 suivent leur progression, depuis l'album "Days of future passed" (1967), dont trois des titres, "Nights in white satin", "Tuesday afternoon" et "Peak hour" fournissent la totalité des passages Tv de la période.
On découvre à cette occasion une improbable émission présentée par Gérard Klein, et une interview cocasse à la clé avec le batteur Graeme Edge (Edge savait-il que Klein venait d'adapter et chanter en français avec Marie Laforêt le "Summerwine" de Lee Hazlewood ?).

Si pour beaucoup de ces passages, il s'agit de "promo" pure où le groupe joue en playback, on réalise qu'il existait à la télévision française quelques émissions destinées à un public de jeunes adultes, où les Moody Blues jouent live de mini-concerts, montrant toute leurs qualités. Certains chapitres reflètent totalement l'époque (1968 !) en particulier un épisode de "Bienvenue" (émission produite par Guy Béart), sous-titrée de jour-là "Le temps de la danse" où les Moodies jouent cinq titres, au milieu d'un public de jeunes trentenaires tous plus défoncés les uns que les autres...
Ou ce passage en 1969 à "Tous en scène", l'émission culte de la télévision française tournée en direct au Kremlin-Bicêtre dans la folie iconoclaste la plus totale. Les Moody Blues y jouent "Tuesday afternoon", "Nights in white satin" et terminent évidemment (et avec un plaisir évident) avec "Legend of a mind", leur hymne au LSD dédié à Timothy Leary (album "In search of the lost chord" 1968).

Remarquable archive pour un vrai groupe de musiciens créateurs de leur style. On reprend avec plaisir cette formule du magazine américain Rolling Stone : The Moody Blues are still the Sixtine Chapel of popular music.



The MOODY BLUES Fly me high (TV France : Têtes de bois et tendres années d'Albert Raisner 1967)