| | | par Hélène Grégoire le 03/02/2004
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| Rock, pop, new-wave,garage, ballades ou électro... en fait The Rapture est un joyeux bordel. Le disco-rock a encore de longues années devant lui quand on voit comment The Rapture parvient a massacrer ses (trop ?) nombreuses influences.
Un album indigeste, un brouillon où on a posé toutes ses idées en vrac sans les sélectionner et les organiser. Pourtant il y en a des bonnes, mais dans la masse il est difficile de les retrouver. Certes, ça bouge, c'est fun, mais ce n'est pas non plus transcendant. Il faut savoir choisir son public et son terrain de jeu : soit on déchaîne les clubs house, soit on remue la terre battue des festivals de rock. Eux sont parvenu à faire les deux, mais à quel prix ? The Rapture, c'est branché mais c'est pas survolté. "Echoes" ne dégage pas grand chose si ce n'est un bidouillage qui se veut expérimentation. Quelques bons titres quand même dont le tube "House of jalous lovers" ou "Sister savior", mais le reste est bien décevant. Proche du ridicule sur "Olio", pathétique sur "Open up your heart", The Rapture était un espoir du renouveau rock, ils incarnent surtout la génération du "On peut vous vendre n'importe quoi si la communication est bien faite...".
Si l'originalité de la mixture et du concept sont louables, on peut considérer que c'est un coup d'essai prometteur qui ne demande qu'a parvenir à maturité. Ils peuvent prendre exemple sur la musique de !!! , plutôt que sur les plans marketing de leurs confrères new-yorkais.
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