All the colours of The Spectrum - Complete recordings 1964-1970

The Spectrum

par Francois Branchon le 20/05/2017

Note: 6.5    

On peut avoir une carrière longue de sept ans - beaucoup dans les sixties ne durèrent pas autant - connaître des succès commerciaux et surtout explorer diverses routes musicales sans pour autant laisser, quarante ans plus tard, de trace tangible dans l'imaginaire collectif.

Ainsi The Spectrum. Nés en 1960 dans la banlieue nord-est de Londres. Ils reprennent Chuck Berry et Little Richard et un batteur débutant du nom de Charlie Watts tient les fûts pendant quelque temps. En 1964, un producteur fasciné par la martingale Monkees aux Usa décide d'en faire leur copie anglaise. Direction bubblegum assumée (
happy-go-lucky comme disent les britanniques) et premiers succès commerciaux.
Même si ce format leur permettait parfois de s'échapper vers une
sunshine pop à la The Association ("Comes the dawn"), The Spectrum se libère en 1969 de cette contrainte marketing et s'oriente vers une musique beaucoup plus personnelle, qui aboutira à un unique vrai album en 1970, le joliment nommé "The light is dark enough". Les claviers et la basse prennent beaucoup plus de place, le rock devient progressif, nostalgique, un genre parfois de psychédélisme de jour de pluie à la Procol Harum.

Après le split du groupe en 1971, seul le batteur Keith Forsey connaitra le succès, comme producteur de Generation X, puis de Billy Idol et co-auteur avec Jim Kerr de morceaux de Simple Minds.





THE SPECTRUM Comes the dawn (Audio seul 1967)



THE SPECTRUM Jacqueline (Audio seul 1970)