| | | par Francois Branchon le 11/12/1999
| Morceaux qui Tuent
La chandelle
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| Thomas Fersen suit une route qui n'est pas sans rappeler celle de l'américain Randy Newman, auteur-compositeur-chanteur dont l'œuvre est en perpétuel balancement entre burlesque et poignant, sérieux et dérisoire, beau et moche quelquefois, mais toujours très distanciée. Fersen cache derrière une façade aux très beaux arrangements (violoncelles, cors et glockenspiels de Joseph Racaille) et aux subtiles mélodies, un véritable monde intérieur étrange et bien à lui, conçu de ses propres mains, selon ses propres désirs et qu'il a la bonté et, surtout, le talent de laisser découvrir. Alors au-delà des métaphores des "Dugenou", "Le moucheron" ou "Monsieur", une chanson au texte aussi subtil que "La chandelle" laisse pantois.
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