| | | par Francois Branchon le 25/03/2014
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| Après Hallyday, Vartan, Bardot, Universal UK et Sony UK (qui gèrent
depuis Londres les catalogues des filiales européennes) abordent les
"seconds couteaux" (ou réputés tels, selon les critères commerciaux).
Antoine est donc au programme, avec une formule autrefois utilisée comme
principe par le label See For Miles : la réunion de tous les titres
parus en EP et singles sur une période donnée.
Nous retrouvons
donc ici les 5 premiers EP d'Antoine, depuis le premier - "La guerre" en
1965 - jusqu'à "Je reprends la route demain" en 1966. Le troisième "Je
dis ce que je pense, je vis comme je veux" du début 66 en compagnie des
Problèmes est logiquement amputé des deux titres que ceux-ci
interprétaient sans Antoine, compensé par une rareté absolue, le single
enregistré en anglais, "An elephant's looking at me" en face B et
l'original totalement inconnu par ici "Before the good thing" en face A.
Réédition
purement documentaire donc, sans parti-pris artistique particulier,
mais dont l'intérêt réside aussi dans le livret, riche, documenté, très
bien informé, oeuvre d'un connaisseur mélomane qui n'hésite pas à
comparer - avec raison - Antoine à Dylan, le patron du label RPM Kieron
Tyler, par ailleurs journaliste au Guardian et à Mojo. Une bonne claque
pour les labels français de rééditions qui traitent tous leurs livrets
par dessus la jambe.
On se régalera ci-dessous avec le clip
lysergique de "Un éléphant me regarde" (le regretté Gérard Rinaldi a dû
s'en souvenir longtemps).
ANTOINE Un éléphant me regarde (Scopitone 1966)
Ou
celle-ci, à la chorégraphie dadaïste et au fameux "Et merde" final, que
les programmateurs de télévision (ici l'émission "Chansons pour vos
vacances" - sic) étaient contraints de proposer, au vu des ventes record
du disque.
ANTOINE Je dis ce que je pense et je vis comme je veux (TV 1966)
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