| | | par Francois Branchon le 14/08/2001
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| Le mieux est de laisser s'exprimer l'artiste :
"Au départ je voulais faire un truc super pointu, le méga-top des trucs branchés house quoi, juste accessible à la crème des branchés, genre le haut du panier des trucs pointus quoi, et puis finalement, je sais pas pourquoi, j'en ai fait ce truc super ouvert, qui a vachement marché, un truc qui a séduit le monde entier quoi. C'est ultra cool" (Interview France Inter 27 juillet 2001).
Honte à Sefronia qui avait oublié de chroniquer ce recueil de musique d'ascenseur à sa sortie, mais des déclarations d'une telle importance imposent de combler la lacune. Ce jeune homme, dont l'axe de la terre passe à l'évidence par le trou du cul, se prend pour un concept marketing à lui tout seul, avec un ego inversement proportionnel à la dimension de sa création. "Artiste" (il y tient) à la stérilité sidérante, la bestiole De Crecy ne vit qu'environné de semblables, Thierry Stremler ou par exemple Alex Gopher, bipède (par ailleurs présent sur ce disque) qui confiait dans Nulle Part Ailleurs sur Canal +, que Telephone était "LE plus grand groupe de tous les temps". La musique française est sur de bons rails.
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