| | | par Francois Branchon le 06/11/2013
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| Une chronique pour se faire du mal. Rien, à part une bonne dose de masochisme ne peut justifier d'écouter et chroniquer une telle bouse, bien loin, très loin du Jefferson Airplane et de l'inoubliable feed your head de "White rabbit". Amoureux du mythe, rebroussez chemin....
Ici pas d'esprit de groupe, Slick est prise en mains par un producteur de studio (Ron Frangipane) qui lui a imposé les musiciens - des requins de studio quasi inconnus -, les chansons et les arrangements.
Du statut "expérimental" de son premier album "Manhole" (1973), ne reste que l'écho de l'hispanisant "El diablo". Le reste n'est que grosse variété pompeuse et orchestrations en trombes sonores, Slick rivalisant de stridence avec l'ultra-bavard guitariste Scott Zito pour surnager au-dessus du déluge.
"Dreams", deuxième album solo de Grace Slick en 1980 (il y en aura encore deux autres ensuite), est parait-il son préféré. Aah... Voilà qui n'arrange pas son cas. Le mythe est bel et bien mort.
De nos jours Grace Slick est peintre. Elle peint des lapins blancs.
© Grace Slick
NB : A voir (ci-dessous) une interview sur la chaine TV KQED de Slick, en promo en 1980 pour "Dreams".
GRACE SLICK Interview (KQED TV 19 Mars 1980)
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