| | | par Francois Branchon le 06/11/2009
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| Après les deux albums avec ses nouveaux amis jazzmen enregistrés live, John Mayall opte pour une visite aux studios, afin de donner un témoignage plus "construit" de sa troisième vie musicale. Mais chasser le naturel (blues) et il revient au galop (boogie), et la fusion blues-jazz esquissée lors des concerts de 1971 et 72 ne vas pas résister aux sessions.
N'embarquant avec lui qu'une partie seulement des musiciens de "Moving on" (exit notamment l'impressionnante section de cuivres, dont seul le trompettiste Blue Mitchell est survivant), Mayall enregistre finalement un album de ce blues qui va devenir son inaltérable marque de fabrique, la pelote qu'il déroule depuis maintenant vingt-cinq ans et dont il fait des albums pondus au rythme de perles s'échappant d'un collier brisé. Enregistrés "live en studio" ou sur scène, avec des musiciens qui se succèdent, interchangeables, sans que l'on remarque quelque différence, même lorsque d'authentiques "Bluesbreakers" originaux reviennent "piger" le temps d'un morceau ou d'un concert.
Ainsi va la troisième vie de John Mayall. Les albums s'écoutent mais ne se retiennent plus. Ils sont banals, sans surprise, parfois un chorus, un solo capte l'attention, mais bien vite elle retombe. Pour info, "Ten years are gone" est un double album, dont la nouveauté est la violon de Sugarcane Harris.
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