| | | par Oli le 30/09/2002
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| Stone Sour, album éponyme de deux membres de Slipknot qui retrouvent leurs vieux potes (les mêmes qu'ils avaient lâché pour former Slipknot, Stone Sour ne donnant rien...), est sorti à la fin de cet été. Et miracle, il n'a pas grand chose à voir avec les têtes de nuds masqués, et devrait même décontenancer les slipknotofans assourdis par Iowa ou alors, lueur d'espoir, devrait pouvoir leur ouvrir l'esprit sur le rock et les monstres des 70's et du début des 90's... Stone Sour n'a pas grand chose à voir avec Slipknot donc... Ici il y a de la mélodie, des riffs inventifs, du rythme, des vraies chansons de rock (ou de métal puisque c'est quand même bien lourd et bien envoyé !). Ceux qui ne comprennent pas l'intérêt de ne pas beugler à longueur de temps passeront leur chemin, en revanche ceux qui ont vu dans "Gently" un très bon morceau vont adorer cet album. Est-ce la présence de Josh Rand (le guitariste qui a ressuscité ce groupe trois ans après sa mort) qui calme les ardeurs de Corey ? En tout cas, on est bien content de trouver un combo radicalement différent avec un #8 au chant posé, aérien et parfaitement maîtrisé. Le premier single, "Bother", est carrément une balade avec grattes acoustiques et tout, très américaine comme balade, très (trop) propre sur elle... Un titre qu'aurait pu écrire Staind par exemple ! Niveau guitares, on a le droit à des solos, des riffs très rock'n'roll voire même grunge ("Monolith") !!! Enfin, que les fans de Corey ne crient pas non plus au désespoir, Stone Sour a aussi des côté bien (néo ???) métalliques et explose tout avec "Get inside" (le deuxième single, celui qui rassure et qui fait vendre à une deuxième catégorie de gens !!!) ou "Cold reader" aux riffs chaloupés. Finalement Stone Sour redonne ses lettres de noblesse (musicales) au sacro-saint "side-project", ces derniers sont trop souvent de vulgaires tiroirs sans trop d'intérêt, juste des lignes supplémentaires dans les discographies exhaustives. Ici c'est réellement une fenêtre ouverte (cf la pochette), un moyen de s'évader de la mascarade Slipknot, de démontrer au monde que ce sont aussi des musiciens avec un certain sens de la mélodie. |
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