| | | par Francois Branchon le 22/09/1999
| Morceaux qui Tuent
Chesnut mare
Lover of the bayou
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| La dernière formation des Byrds, avec les chevelus Gene Parsons (batterie), Skip Battin (basse) et Clarence White (guitare) autour de Roger McGuinn, est celle qui laissa le moins de traces dans les mémoires mais connut pourtant la plus longue longévité, trois années pleines de l'été 1969 à l'été 1972. Quatre albums viennent de sortir, terminant la remastérisation du catalogue, dont un concert inédit de 1969 et "Untitled". C'est un des classiques des Byrds, pas vraiment reconnu en 1970, mais classique tout de même.
Double album vinyle à l'origine (un disque studio et un disque live), il se présente en double Cd, le premier reprenant le double original, le second offrant la bagatelle de quatorze inédits, pour l'essentiel des chutes et des prises alternatives. Les titres live originaux sont nerveux, brillants, notamment cette version dantesque de "Eight miles high" (une face de vinyle à elle seule en 1970 !!) et le grandiose "Lover of the bayou". Tous les titres donnent à Clarence White de placer (un peu trop parfois) sa science du picking et à Roger McGuinn de démontrer son savoir-écrire des chansons calibrées. La partie studio est tout aussi bonne, avec quelques perles du calibre de "Chesnut mare" ou "Just a season".
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