| | | par Francois Branchon le 25/08/2003
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| Compilation attendue des grands clips de Clash, "London calling" (tourné sur le pier de Battersea), "Radio clash" (dans les rues de New York, ghetto blasters à l'épaule), "Bankrobber", "The call up" (dans la boutique de collectors militaires de Chris Farlowe), "Rock the casbah", "Should i stay or should i go?", "Train in vain", "Tommy gun", "White riot"... augmentée de raretés, comme ces deux versions renversantes de "London calling" et "White riot" pour le film (jamais terminé) "Clash on Broadway" et la version du film "Rude boy" de "I fough the law" de Bobby Fuller Four. Mais le super bonus, c'est la toute première publication de "Hell W10", film mythique de Joe Strummer tourné en 1983 à Londres entre deux tournées, film noir et blanc muet (mais avec bande son, tirée des albums "London calling" et "Sandinista"), un film construit en saynètes qui tourne autour de Mr Socrates, petit roitelet mafieux du quartier de Ladbroke Grove, dealer et producteur de films porno (joué par un Mick Jones au look gominé de Valentino d'occasion) que cherche à faire tomber l'ex-boyfriend de sa nana (un Paul Simonon évidemment craquant en musicien punk paumé au grand coeur). Ca ressemble à un amusement de potaches, mais c'est furieusement marrant de voir Simonon dézinguer Tony James de Generation X, Cosmo Vinyl ligoté à sa chaise, Mick Jones étalé contre un mur par l'Austin de Strummer et de se plonger dans le Londres des pubs, de la dope et des clubs punks de la banlieue ouest des années quatre-vingt.
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