| | | par Jean-Samuel Kriegk le 10/02/2002
| Morceaux qui Tuent
Truth doesn't make a noise
Your southern can is mine
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| Le groupe 'hype' du moment ! Grâce à un album sorti en 2001 et encensé par la presse, les Français peuvent maintenant écouter les deux premiers albums (inédits chez eux) des White Stripes, duo de Detroit pas très sexy composé d'une batteuse à couettes et de son frère. Ce deuxième album, "De Stijl", rend très largement hommage au blues, dans les compositions originales comme dans le choix des reprises (Son House et Blind Willie Mc Tell sont honorés). Beaucoup de slide guitar et de morceaux construits sur les fameuses douze mesures. Les White Stripes produisent un bon blues mais sont loin de le révolutionner à la façon d'un Jon Spencer, ou même d'un RL Burnside. Des influences rock crade (MC5, Stooges - les vieux cousins de Detroit), une batterie minimaliste et binaire, parfois trois notes de violon, viennent rafraîchir l'album. Du blues, les White Stripes conservent le côté rural un peu sale et la sauvagerie : sa quintessence, pour se diriger vers un album toutefois plus subtil et maîtrisé que le premier album éponyme.
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