Yellow fever

Hot Tuna

par Francois Branchon le 09/10/2011

Note: 8.5    

En 1973, quand le Jefferson Starship tente pesamment de redécoller, Hot Tuna, déjà fort de quatre excellents albums à l'emblème du blues cuisiné à toutes les sauces, se paye une cure de jouvence en adoptant la formule énergique du trio, Kaukonen et Casady abandonnant le violon superflu de Papa John Creach (qui filera dans le Starship) et remplaçant le peu dynamique batteur Sammy Piazza par le plus énervé Bob Steeler. Sous cette formation, Hot Tuna produira une tonique trilogie ("America's choice", "Yellow fever" et "Hoppkorv") conclue par le double live "Double dose" en 1978. C'est curieusement sur le label de réédition anglais Esoteric, d'ordinaire dévolu au rock progressif, qu'atterrissent les rééditions de deux d'entre eux.


HOT TUNA Sunrise Dance with the Devil (Audio seul)



Et pour le plaisir, Hot Tuna en 2011, où quand une basse Gibson s'envole (ou plutôt sa récente copie Epiphone, signée... Casady)

HOT TUNA (Jam Marin Center 2011)