With Eric Clapton

John Mayall

par Francois Branchon le 01/10/1998

Note: 9.0    
Morceaux qui Tuent
Double crossing time


Eric Clapton le timide quitte les Yardbirds en 1966 et rejoint John Mayall, dont les Bluesbreakers viennent de perdre Peter Green. Alors s'invente un son : une guitare à fond dans un ampli Marshall à fond. Eric Clapton est depuis devenu une icône du blues. Les seuls moments où il joua réellement bien furent ceux passés avec Mayall (ce blues en fusion) ou aux débuts de son groupe Cream (blues revisité pop psychédélique). Par la suite, le fruit va moisir (célébrité, héroïne, gâtisme avancé). Ce disque choc, rencontre du bluesman découvreur de talent et du jeune introverti qui se lâche est réédité du mieux possible, avec deux mixages des 12 titres : la version mono parue en 1966 (compacte, Clapton très en avant) et la version stéréo parue trois ans plus tard (plus souple, Clapton plus en retrait). Un disque chaud, brûlant, fluide et habité. Un disque fondateur aussi : Hendrix, qui fréquentait le Flamingo, club de Londres où jouait les Bluesbreakers, s'en inspira. Ne parlons pas de Led Zeppelin et de tous ses petits copains...