| | | par Francois Branchon le 20/05/2000
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| Moins dépouillé que "Dressed up like Nebraska", son premier album et chef d'œuvre de délicatesse folk ténue et timide, "Home" installe la sensibilité de Josh Rouse derrière une façade pop (les musiciens de Lambchop) qui n'apporte pas grand chose, sinon de noyer une expression réclamant douceur et presque silence, suscitant ainsi pas mal de questions sur cette orientation nouvelle (est-elle vraiment appropriée ? pourquoi cette batterie omniprésente ?). Certes, la finesse du songwriter est toujours là ("Laughter", "Parts and accessories"... ), mais pourquoi "l'orchestrer", pourquoi obliger cette voix à se forcer quand son charme se niche à l'évidence dans le murmure, pourquoi exposer ses tripes quand le non-dit sied si bien, pourquoi finalement ouvrir les portes en grand quand soulever un coin du voile suffisait pour en laisser deviner tellement plus... Mystère... Même si la nouvelle sauce prend parfois fort bien ("Parts and accessories" et son très beau violoncelle), "Home" peine à laisser des traces dans la mémoire, n'atteignant jamais la tendresse bouleversante du premier album indispensable.
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