Taj Mahal & the Hula Blues

Taj Mahal

par Francois Branchon le 01/04/1998

Note: 7.0    
Morceaux qui Tuent
The calypsonians
The new Hula blues


Taj Mahal y va de son album tous les deux ans, sans vague, sans flon-flon, mais toujours fait de cette bonne vieille tambouille blues épicée mi-rock, mi rhythm'n'blues, qui lors des débuts en 1968 était aussi fortement marquée par la pop anglaise. Cette fois-ci, le ton et l'esprit changent : c'est un disque exotique, aux senteurs hawaiiennes (l'indolent et siestable "Sacred island", "Betty 'n' Dupree", "The new Hula blues" ou le monstrueux "The Calypsonians" !), enregistré à Hawaii, où les steel-guitars, les dobros et les ukuleles remplacent le bon vieil harmonica. Un parallèle vient très vite avec Ry Cooder, qui lui aussi négocia un superbe virage épicé, africain en l'occurrence, à l'occasion de sa rencontre avec Ali Farka Toure. Les deux hommes ne sont pas si éloignés : sur les premiers disques de Taj, le guitariste s'appelait... Ry Cooder !