Electro Pop | | 1999 | Album Original | Un CD Parlophone / EMI 1999 |
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SPIRALE | | |
| | | par Francois Branchon le 05/11/1999
| Morceaux qui Tuent You only tell me you love me when you're drunk
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| Une variété haut de gamme - certains, qui écoutent en cachette, disent de mauvais goût - à l'inspiration plus que "variée", qui fait dire aux mauvaises langues (les mêmes) que si l'on s'en tient à l'hypothèse des amants qui font office de muses, alors le tableau de chasse de Neil Tennant et Chris Lowe doit être impressionnant ! Si l'on peut légitimement détester le genre paillettes et attitude, il faut cependant reconnaître aux Pet Shop Boys trois qualités : un don évident pour réussir des chansons de trois minutes accrocheuses et dansantes, la pertinence pour s'entourer des gens qu'il faut là où il faut et une science du son. Avec donc ce soin du détail et de la précision qui est son quotidien (Oh ! ces violons dans "I don't know what you want, but i can't give it anymore" !! ), Craig Armstrong de la maison Melankolic a arrangé ces morceaux, presque tous bons et efficaces. "For your own" en ouverture est une imparable musique de boîte, prolongée par "Stairway to heaven". Le rap (à la Pet Shop Boys) "Happiness is an option" est un sommet, la ballade mélancolique "You only tell me you love me when you're drunk" (quel titre ! ), rappelant étrangement "It's all over now baby blue" de Bob Dylan, en est un autre, intense et beau. Et aussi l'assez glauque "Vampire" et sa mélodie plaintive, "Radiophonic", hommage au pied levé à Kraftwerk et enfin "New York city boy", pastiche de "Go west" des Village People, la chanson la plus gay jamais écrite, qui pourrait bien tourner la tête de quelques hétéros. "Very" était peut-être plus fou, "Behaviour" plus sérieux et "Bilingual" plus hispanisant, mais "Nightlife", petite machine rutilante et huilée, est probablement - la formule est facile voire gratuite mais c'est la seule qui vaille - le meilleur album des Pet Shop Boys. |
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