| | | par Francois Branchon le 12/09/2010
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| Dernier véritable album de Soft
Machine ou premier véritable album personnel de Karl Jenkins, la
réponse importe peu, tant l'homme est omni-présent, non seulement
derrière ses (nombreux) claviers, mais en conduisant l'orchestre
symphonique présent tout au long, signant toutes les compositions et
leurs arrangements, qu'exécutent docilement les autres Soft, auxquels s'est joint Jack Bruce. Déjà entrevues à l'écoute de "Softs",
une tentative d'hommage à la musique répétitive d'un Terry Riley
tombe un peu à plat ("Palace of glass") et l'atmosphère
badine et colorée d'un Weather Report semble être devenue l'axe
central de travail, mais allégée à un point tel que nous n'aurons
pas de crainte à qualifier certains titres de "variétés".
Dès lors, la déclaration d'intention affirmée sur la
couverture de l'album ("Au pays de Cockayne coulent des rivières
de vin, poussent des maisons en gâteaux au bord de rues pavées de
pâtisseries, pendant que des cochons errant, un couteau planté dans
le dos, hurlent "mangez-moi, mangez-moi") semble indiquer
un probable bug dans les mécanismes hallucinogènes prévus. |
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