| | | par Francois Branchon le 10/10/1999
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| 1968 : guerre du Vietnam, révoltes raciales, assassinats, manifestations d'étudiants, le contexte américain est chargé. Sur le plan personnel, Johnny Cash juste marié à June Carter (la descendante de la dynastie des Carter Brothers) sort à peine de graves problèmes de dope et son h-guitariste et ami de toujours, Luther Perkins, trouve la mort dans un incendie. Cash enregistre cet album devant 2000 prisonniers du pénitencier californien de Fulsom, qui tapent du pied, s'excitent, rendant nerveux les gardiens armés qui les encadrent. Ayant fréquenté des lieux similaires dans sa jeunesse, Cash leur balance des chansons ("Cocaine blues", "Busted", "Folsom prison blues"...) et des phrases qui font mouche, se les met dans sa poche avec aisance. Tout aussi finement, il dégonflera l'ambiance un peu plus tard par quelques titres plus humoristiques, "25 minutes to go", "Dirty old egg-sucking dog", "Flushing from the bathroom of your heart". Du grand Cash. Ce sera un de ses meilleurs succès depuis longtemps.
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