| | | par Francois Branchon le 17/08/2009
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| L'idée de Van Morrison était originale et séduisante : prendre "Astral weeks", son chef d'œuvre fondateur de 1968, et en enregistrer une version live pour en fêter les quarante ans.
Séduisante mais ratée. Peu importe que l'ordre des morceaux ne soit pas respecté, il flottait dans l'album studio telles unité et intensité de ton que le puzzle peut bien se concevoir dans un autre ordre sans rien altérer.
Mais autrement plus grave est le choix d'interpréter ces morceaux en les privant de l'essentiel : leur légèreté d'antan, la grâce qui soutenait chaque phrase, la délicatesse de l'acoustique, la modulation infinie de la voix. En lieu et place, une armada de treize musiciens (+ John Densmore des Doors sur une variante de "Gloria" dont on se demande ce qu'elle fout là) vient proposer une version autoroutière au son imposant, rallongeant (à dessein ?) chaque morceau de mécaniques solos.
Cela semble bien faire marrer Morrison sur la pochette, lui qui sourit chaque fois qu'il perd un oeil. Cela fait très mal de le crier, mais "courage, fuyons !".
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